Alphabet de l'imperfection et malice des femmes. Olivier, J., 1665

Olivier, Jacques (Trousset, Alexis)

Alphabet de l'imperfection et malice des femmes. Reveu, corrigé & augmenté de plusieurs Histoires en cette cinquième édition, pour les Courtizans de la Femme Mondaine. Dédié à la plus mauvaise du monde.

A Lyon, Chez Goy Jean, 1665.

12º, couvertures rigides. Peau de vache noire du XVIII-XIX siècle. Doré sur le dos et sur les plats. « Ex libris » de l'ancien propriétaire.

Dos avec petit défaut (Voir). Titre avec avec petit défaut (Voir). 326 pages.

Paru pour la première fois en 1617, cet ouvrage extrêmement misogyne provoqua en son temps une grande réaction.

Marguerite de Valois (morte en 1615), est identifiée, dans la dédicace vitupérative, comme « le pire au monde ».

La condamnation de la vanité et de la perversité de la reine s'étend à l'ensemble du sexe féminin. Le livre est organisé comme un dictionnaire : de « A » (Avidissimum animal / Tres-avide animal) à « Z » (Zelus zelotipus / Jealous zeal), chacun des 23 chapitres explore un vice humain, un échec psychique ou un défaut de personnalité. , en l’appliquant aux femmes en général.

Citant la Bible, des textes classiques et quelques poètes contemporains, l'auteur enveloppe ses arguments dans un riche vocabulaire français d'insultes, d'objets, d'animaux et de plantes souvent altérés. Après la lettre Z, il y a plusieurs petits morceaux : une lettre au censeur, un long poème intitulé "Resentiment de la malice des femmes" et, comme le promet le lecteur dans la préface pour preuve de l'ouverture d'esprit de l'auteur, une douzaine de pages de conseils aux « femmes vertueuses ». L'édition se termine par un index thématique.

Le texte est un cri tardif de la «Querelle des femmes» : « mi-accusation, mi-excuses, les arguments utilisent une rhétorique qui était censée avoir été enterrée depuis longtemps » (Albistur & Armogathe).

Cette œuvre était extraordinairement captivante pour un certain public, en raison des nombreux mensonges qui circulaient déjà sur Marguerite de Valois, reine de Navarre, femme de lettres et généreuse mécène culturelle, qui avait les moyens et le courage de mener une vie sexuelle indépendante, après leur séparation d'Henri IV en 1585, et qui reste l'une des femmes les plus décriées de l'histoire européenne. On estime que cette œuvre a obtenu un large tirage, atteignant 10 000 exemplaires.

Les photos font partie de sa description.

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Comentarios: 12º, tapas duras. Piel de vaca negra del s. XVIII-XIX. Dorados en el lomo y en las tapas. “Ex libris” del anterior propietario. Portada con pequeño defecto reparado. 326 pgs. En VII capítulos Apareciendo por primera vez en 1617, este trabajo, salvajemente misógino, causó una gran reacción en su día. Marguerite de Valois (fallecida en 1615), queda identificada, en la vituperante dedicatoria, como “la peor del mundo”.

La condena a la vanidad y la perversidad de la reina se extiende a todo el sexo femenino. El libro se organiza como un diccionario: desde la “A” (Avidissimum animal / Tres-avide animal) hasta la “Z” (Zelus zelotipus / Jealous celo), cada uno de los 23 capítulos explora un vicio humano, una falla psíquica o un defecto de personalidad, aplicándolo a las mujeres en general.

Citando la Biblia, textos clásicos y algunos poetas contemporáneos, el autor envuelve sus argumentos en un rico vocabulario francés de insultos, objetos, animales y plantas a menudo alterados. Después de la letra Z hay varias piezas cortas: una carta al censor, un largo poema titulado "Ressentiment de la malice des femmes" y, como se promete en el prefacio al lector como prueba de la apertura mental del autor, una docena de páginas de consejos a las “mujeres virtuosas”. La edición concluye con un índice temático.

El texto es un graznido tardío de la “Querelle des femmes”:”en parte acusación y en parte disculpa, los argumentos utilizan una retórica que se suponía estaba enterrada hace mucho tiempo” (Albistur & Armogathe).

Esta obra fue extraordinariamente cautivadora para cierto público, por las muchas mentiras que ya circulaban sobre Margarita de Valois, reina de Navarra, mujer de letras y generosa mecenas cultural, que tuvo los medios y el coraje de llevar una vida sexual independiente, tras su separación de Enrique IV en 1585, y que sigue siendo una de las mujeres más calumniadas de la historia europea. Se calcula que esta obra obtuvo una amplia circulación, llegando a alcanzar los 10.000 ejemplares.

Las fotos forman parte de su descripción.

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